Souvenez-vous de ces heures perdues dans l'université , de ces moments où chaque collègue partage un secret avec son ami , de ces dîners de famille qui s'éternisent, de ces heures perdues dans les transports… Tous ces moments agaçants font désormais partie du passé pour une durée indéterminée. Coronavirus oblige.
Des repères importants qui structuraient notre vie ont disparu avec le confinement : déposer les enfants à l'école, la pause-café avec les collègues, la séance à la salle de sport, aller à l'université, les heures perdues dans les transports,...
Confinés, nous pouvons désormais passer des heures devant la télé, sur les réseaux sociaux ou à bouquiner tranquillement.
Bien sûr, le confinement est aussi l'occasion d'expérimenter : recettes de cuisine, nouveaux jeux, instruments de musique… Les tutoriaux en ligne pullulent, je n'ai que l'embarras du choix. C'est aussi l'occasion de développer de nouvelles micro-habitudes, faciles à accomplir. Ca marche ! Par exemple, chaque fois que je vais vouloir ouvrir le frigo ou un placard pour grignoter, je fais des pompes ou danse le temps d'une chanson. Si mon état physique ne me le permet pas, j'apprends un nouveau mot dans le dictionnaire. Et, quand je retourne prendre de la nourriture, rajoute une pompe, une danse ou un mot. Je vais, sans me forcer, renforcer une micro-habitude bonne pour ma santé, physique et mentale.
Enfin, ne luttez pas contre les coups de mou. C'est normal d'avoir le vague à l'âme quand on est coincé chez soi sans possibilité de faire autre chose. Pleure un bon coup, je confie, je crie . Je n'hésite pas à ouvrir les vannes. Et chaque fois que j'accomplisse quelque chose, je n'oublie pas de le célébrer. j'appolaudisse, je fais une petite danse, je pousse un petit cri. Vous pensez que c'est ridicule ? Mais ça fonctionne. Cela aide à créer un renforcement positif lié à l'acte que vous venez d'accomplir.