Il était une fois, un petit enfant qui s’appelait Madjid. Il aimait dessiner sur les feuilles blanches. La feuille blanche, contrairement aux écrivains, ne lui faisait pas peur. Ce petit n’aimait pas trop de bruit. Pendant les nuits, les idées lui venaient à l’esprit. Il ne dessinait jamais avec une main nue. Il portait toujours un gant dans sa main droite. Il voulait la protéger car elle est sa lourde arme avec laquelle il se battait.
Un jour, Madjid était allongé sur son lit. Il avait les larmes aux yeux en pensant à son aimable mamie qui a tiré sa révérence depuis trois ans. Aucun moyen ne lui permettait à la revoir ou à l’embrasser. Pauvre enfant n’avait qu’à dessiner pour sortir de la tristesse et de la mélancolie.
Enfin, le petit enfant a dessiné une alouette de couleur blanche, de tristesse légère mais d’un grand espoir qui chantait près de la tombe de sa grand-mère.